Gantelets médiévaux

Gantelets : du Moyen Âge aux Arts Martiaux Occidentaux

Depuis l’apparition des armures, la protection des mains a toujours été une préoccupation dans le combat au corps à corps. Une mauvaise protection de cette pièce augmente considérablement le risque de blessure. L’équipe ArmStreet est fière de produire des gantelets de protection médiévaux de haute qualité connus et portés partout dans le monde, des événements SCA aux États-Unis aux jeux de rôles au Canada, des groupes de reconstitution en Europe aux clubs d’Arts Martiaux Occidentaux en Australie.

Que proposons-nous dans notre magasin de gantelets ?

  • Gantelets articulés de chevalier classiques
  • Gantelets gothiques
  • Mitaines clamshell en acier inoxydable SCA
  • Moufles de combat à l’épée en acier trempé
  • Gantelets pour WMA
  • Coques pour WMA
  • Gantelets de reconstitution

Evolution de l’armure de main

Les premiers chevaliers ne portaient pas de gantelets, leurs mains n’étaient protégées que par un bouclier et une garde d’épée. Jusqu’au IXe siècle, les maîtres d’armes ont obtenu des succès mineurs dans la création de protections pour les mains, mais à la fin du haut Moyen Âge, ils ont commencé à s’intéresser davantage à cette question. Depuis la seconde moitié du XIe siècle, les chevaliers ont commencé à recourir à d’épais gants de protection en cuir. Malgré une protection peu fiable, les gants en cuir offraient une grande mobilité et ont donc été utilisés jusqu’au milieu du XVIe siècle. Les gantelets en cotte de mailles étaient la distinction des chevaliers aux XIIe et XIIIe siècles. Ils étaient essentiellement une continuation de la manche du haubert et couvraient la partie extérieure de la main, laissant la paume exposée. La base en cuir est restée sous la forme d’une doublure, protégeant les paumes et leur permettant de maintenir fermement l’arme. Assurant une protection adéquate contre les coupures et offrant une bonne dextérité, ces gantelets laissaient toujours leurs propriétaires assez vulnérables aux coups et poussées puissants.

Gantelets de Chevalier en Armure de Plaques : gantelets articulés vs mitaines

Les progrès de la production de métal et de la forge au Moyen Âge ont rendu l’acier moins cher et ont permis d’incorporer des éléments plus élaborés dans les gantelets d’armure. Avec l’avènement des armures en plaques, on a vu apparaître une alternative aux gantelets en cotte de mailles volumineux – des gants renforcés par des plaques métalliques cousues sur le dessus ou attachées au gant avec des lanières de cuir.

Ces écailles métalliques ont servi de base au développement des principaux éléments des gants de forme anatomique entièrement métalliques : plaques métacarpiennes, manchettes et doigts. Ce dernier est devenu mobile à l’aide des articulations de charnières. Les gantelets entièrement articulés sont particulièrement populaires pour les tournois et joutes de chevaliers.

Les gantelets sans doigts de type mitaine (« mitaines » également connus sous le nom de « coquilles » ou « clamshell ») offraient la meilleure protection contre les coups écrasants, car ils créaient une coque solide autour de la main qui s’avérait très difficile à détruire. Les gants mitaines équipés d’un mécanisme de verrouillage à goupille permettaient de fixer un poing fermé, maintenant fermement l’arme même en cas d’impact. C’est pourquoi ce genre a survécu pendant toute la durée de l’ère des armures.

Gantelets moufles de combat

À la fin du XVe siècle, la formation de tous les composants fonctionnels était achevée. À l’apogée du style gothique tardif, comme jamais auparavant dans l’histoire, toute l’attention était concentrée sur l’apparence des gants, les portant non seulement comme partie intégrante de l’armure mais aussi pour correspondre à leur propriétaire. Les armuriers les décoraient de gravures et d’enrichissements en laiton, ornaient les jointures de nodules à motifs, allongeaient élégamment les poignets venant au-dessus des poignets.

Au cours du siècle, des travaux ont été menés pour améliorer l’ergonomie des gants, on a donc tenté de neutraliser un effet de rétention de chaleur par perforation. De petits trous sur la surface permettaient de réduire la transpiration lors du port. À la suite de la recherche d’une plus grande mobilité, les gants moufles sont réapparus. Les plaques de phalanges ont été remplacées par des cottes de mailles ou de petits anneaux métalliques cousus sur la base en cuir. La popularité d’une telle protection ne la rend cependant pas plus efficace, car elle ne peut empêcher des blessures graves causées par les armes lourdes.

Boutique de Gantelets Médiévaux ArmStreet

Voici notre collection avec une grande gamme de modèles de gantelets en acier entièrement fonctionnels et prêts au combat. Les gants sur mesure sont fabriqués selon les mesures individuelles, avec la plus grande attention à la sécurité, à la qualité et aux détails. Les conceptions de nos modèles sont basées sur des exemples historiques de gantelets médiévaux et sont également le résultat d’années de pratique de l’épée dans différents styles et de consultations constantes avec les maréchaux de la SCA, les experts en Arts Martiaux Occidentaux et les historiens. Des modèles de base à nos modèles haut de gamme richement décorés, tous nos gantelets en acier offrent la meilleure sécurité possible dans leur catégorie. Le matériau de base de la plupart des modèles est l’acier inoxydable de 16 ga, cependant, de l’acier doux ou des calibres plus lourds peuvent également être demandés, et nous pouvons désormais proposer pratiquement tous nos modèles en acier trempé avec une finition en métal matte, noire ou dorée.